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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 10:15
EMPLOI D'AVENIR EN LORRAINE
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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 10:14

Beaune : la Mission locale va vers le dépôt de bilan

Pierre Jarlaud, le président, Régis Barbier, directeur, et Yves Marge, trésorier, réunis hier matin sont inquiets. Photo LBP

La situation ne s’est pas ­arrangée pour la Mission locale rurale de Beaune qui risque de devoir licencier du personnel. Un comble.

Le commissaire aux comptes de la ­Mission locale rurale de Beaune va lancer une procédure d’alerte, au vu des comptes qui sont en déséquilibre, à la suite de la nouvelle répartition des ­crédits, décidée par la ­DIRECCTE de Côte-d’Or.

Le conseil d’administration aura donc quinze jours pour apporter des réponses.

Dans l’état actuel de la situation (nos éditions des 15 et 17 mai), les responsables de la Mission locale n’ont pas beaucoup de choix. Le seul levier disponible risque d’être un licenciement de quelques conseillères (entre deux et trois salariées). Son président, Pierre Jarlaud prévient déjà qu’il s’y refusera. Dans ces conditions, la menace du dépôt de bilan se précise.

De leur côté, les conseillères ne restent pas les bras croisés. Une réunion d’information syndicale se tenait hier après-midi dans les locaux, car elles veulent autant défendre leur emploi que leur mission à laquelle elles sont attachées et elles savent qu’il y a des jeunes qui comptent sur elles. Quand on connaît l’implication des 194 communes de l’agglomération dans la Mission locale, on peut craindre un effet domino assez rapide. En effet, une diminution des effectifs amènerait forcément l’équipe à ­réduire ses ambitions et ce sont toutes ses antennes ­locales, présentes dans les communautés de communes de l’agglomération qui pourraient être remises en cause.

Dans ces conditions, on ne voit pas pourquoi les communes continueraient de verser à la Mission locale ­rurale 0,87 € par habitant.

Dans l’immédiat, les premières réactions politiques sont arrivées sur le bureau de Pierre Jarlaud. Les élus locaux sont en effet très inquiets de cette situation. Ils craignent de voir disparaître ou s’amoindrir un service qui est vraiment utile en milieu rural. Ils savent bien qu’ils n’auront pas les moyens de le remplacer. Ce sont donc quelques centaines de jeunes des campagnes qui risquent de ne plus être suivis.

Ce n’est pas la première année que les subventions de l’État sont revues à la baisse, mais c’est la première fois, explique Pierre Jarlaud, que cela se fait sans préavis et sans concertation, sur des critères qui n’ont pas été discutés au préalable.

Certes, les fonds alloués à la Bourgogne sont restés constants, mais c’est leur répartition qui pénalise la Mission locale rurale de Beaune. Son sort va se jouer dans les prochains jours.

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 10:10

De toutes parts, s’annonce l’élargissement des emplois d’avenir au secteur privé. Dans l’introduction de sa conférence de presse du 16 mai, le président de la République annonce même qu’il l’a demandé, en prcisant qu’il vise particulièrement le secteur du tourisme et celui des services à la personne.

Or, depuis la conception du programme, le secteur privé est concerné. La première version du projet de loi, dès août 2012, comportait dans l’exposé des motifs la phrase suivante Si le dispositif d’aide emploi d’avenir n’est pas d’abord conçu pour les entreprises du secteur marchand, qui disposent d’autres leviers pour l’insertion de ces jeunes, certaines de ces entreprises peuvent apporter une contribution originale et innovante entrant dans le cadre du dispositif. L’emploi d’avenir relèvera alors d’un niveau d’aide adapté et s’inscrira dans des conditions et garanties spécifiques, en particulier pour éviter tout « effet d’aubaine »” (voir Emplois d’avenir : la ruralité et l’ESS semblent oubliés dans un projet de loi qui a négligé l’objectif de simplicité)”

Ce parti pris initial a été confirmé dans la procédure législative, et concrétisé dans la loi. C’est au niveau régional qu’ont été déterminés, après concertation, les secteurs prioritaires, et on y trouve pratiquement partout le tourisme comme les services à la personne. Et dès début mars les premiers contrats dasn le secteur privé étaient signés (voir Premier regard sur les emplois d’avenir dans le secteur lucratif)

Pour le tourisme, le débat au Parlement a mis en évidence la difficulté à rendre compatible entre ce programme, fondé sur un engagement dans la durée proposé aux jeunes, et la caractère saisonnier d’une partie de l’activité (voir Le Sénat supprime, en commission, la possibilité de recourir aux contrats saisonniers pour les emplois d’avenir)

Il ne s’agit donc pas d’une nouveauté, si ce n’est dans l’accent mis sur un aspect du programme moins médiatisé. Mais, pour réussir le programme des emplois d’avenir dans le escteur privé, il faudra garder une attention vigilante à ce que sa mise ne place ne se fasse pas au détriment d’autres dispositifs.

C’est en particulier le cas pour ce qui concerne par un programme dans lequel le volet formation est très présent et dont l’exigence a été renforcée par les parlementaires, qui pourrait concurencer la formation en alternance, et l’apprentissage en particulier. Celui-ci étant très peu développé dans le secteur public et le secteur associatif (il pourrait l’être, mais c’est un autre débat : voir Le développement de l’apprentissage passe par le secteur public et l’économie sociale, Apprentissage dans le secteur public : il ne suffit pas de constater la faible utilisation et Le ministre veut développer l’apprentissage dans l’économie sociale), les emplois d’avenir y sont mis en place de façon complémentaire, alors que dans de nombreux secteurs du privé, le risque de concurrence est bien réel, dans un contexte où l’apprentissage peine, ce qui ne peut étonner vu le contexte économique (voir Apprentissage en chute libre en mars)

Alors, attention à ce que l’attention portée au développement des emplois d’avenir dans le secteur privé ne déclenche pas l’effet d’aubaine bien mentionné dès le mois d’août dernier.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 17:12

L'Unedic, l'organisme qui gère l'indemnisation des chômeurs, est venu jeudi 23 mai doucher sa promesse de faire baisser le chômage d'ici à fin 2013. Selon l'Assurance-chômage, inutile de compter sur "une inversion de la courbe" du nombre de chômeurs avant fin 2014, contrairement au souhait réitéré jeudi 16 mai par le président de la République.

Au mieux, le chômage devrait se stabiliser au quatrième trimestre 2013, avant de repartir à la hausse début 2014. Après avoir dépassé son record historique de chômage en mars, la France devrait frôler les 3,5 millions de chômeurs sans aucune activité au cours du mois (catégorie A) fin 2014.

Le président (Medef) de l'Unedic, Jean-François Pilliard, a tenté de minorer ce désaveu en plaidant que "le gouvernement et le président de la République ont fixé une ambition, ce qui n'est pas la même chose qu'une promesse", et l'exécutif a tenté de le relativiser. L'Unedic "conforte l'analyse du gouvernement et son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici à la fin 2013 et au-delà", a ainsi étonnement défendu Michel Sapin, le ministre du travail et de l'emploi auprès de l'AFP.

 

 

PREVISIONS UNEDIC 2013/2014
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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 17:09

L’association APEIJE (Association pour l’Accompagnement Pédagogique et pour l’Insertion des Jeunes et Demandeurs d’Emploi) et son réseau d’écoles de commerce organisent un Forum « Jackpot Emploi Formation »

Ce Forum se déroulera le 29 mai de 9h à 18h au Seven Casino à Amnéville.
De nombreuses offres d’emploi et des contrats en alternance seront proposés, avec la présence d’enseignes comme Intersport, Axa, Crédit Agricole, San Marina, Buffalo… L’Armée et la Gendarmerie nationale seront également présentes.

3 conférences seront proposées de 11h30 à 16h30 :

  • « Alternance et financement de la Formation »
  • « Emploi transfrontalier »
  • « Commet gérer son profil professionnel sur les réseaux sociaux ».

Ce Forum, auquel Pôle emploi sera présent, s’adresse aussi bien à un p

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 17:06

Jean-Marc Ayrault a annoncé jeudi à Matignon que 20.000 emplois d’avenir, destinés aux jeunes sans qualification, avaient été signés et a jugé atteignable l’objectif de 100.000 contrats signés d’ici la fin de l’année.

Le Premier ministre a réuni jeudi matin une partie du gouvernement pour une réunion de travail et de mobilisation sur l’emploi.

A l’issue de cette réunion, il a dressé devant la presse un bilan des emplois d’avenir, une mesure phare de François Hollande votée par la nouvelle majorité pour lutter contre le chômage des jeunes sans qualification.

«Toutes ces réformes en profondeur vont porter leurs fruits mais elles n’ont pas d’effet immédiat», a admis le chef du gouvernement.

Quant aux emplois d’avenir, qui «concernent les jeunes les moins qualifiés, l’objectif à atteindre est plus exigeant», a-t-il relevé. «Eh bien en six mois, sur les 100.000 emplois d’avenir prévus, nous avons déjà atteint un chiffre de 20.000 emplois», a-t-il souligné.

«Je crois que nous sommes maintenant dans la période de montée en puissance», a-t-il ajouté, réitérant l’objectif d’inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année.

Il a aussi évoqué les contrats de génération, qui permettent l’embauche d’un jeune et le maintien en activité d’un senior. «Depuis quelques semaines, les contrats de génération sont tout à fait opérationnels», a dit M. Ayrault.

Selon lui, «des négociations par branche ont déjà eu lieu». «La première, c’est le secteur de l’assurance, une autre est en cours dans le secteur de la métallurgie», a-t-il précisé.

M. Ayrault a aussi précisé qu’une réunion se tiendrait à l’Elysée le 29 mai autour du chef de l’Etat pour amplifier notamment la mobilisation des administrations.

«Nous n’avons pas le droit de perdre un seul moment, un seul instant», a lancé M. Ayrault, alors que le taux de chômage a dépassé en mars le pic de janvier 1997, avec 3,2 millions de chômeurs.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 17:04

Le CEREQ vient de publier, dans le Bref CEREQ N°309, daté d’avril 2013, une étude signée par Thomas Coupplé, intitulée “Insertion des jeunes issus des quartiers sensibles : les jeunes hommes doublement pénalisés

Cette étude se fonde sur le suivi de trois cohortes de jeunes (1998, 2004, 2007), qui habitaient un quartier classé en Zus pendant leurs études et au moment de leur entrée sur le marché du travail, pendant leurs trois premières années sur le marché du travail

La conclusion ets nette “les parcours d’insertion des jeunes des quartiers classés Zus sortis en 2007 portent nettement les marques de la crise économique. Entre les cohortes 1998 et 2007, la part de ceux exposés plus d’un an au chômage augmente de 11 points (de 24 % à 35 %), la part de ceux en emploi trois ans après la sortie de formation baisse de 12 points (de 73 % à 61 %) “

Cette étude montre également que cette évolution concerne essentiellement certains groupes : “les jeunes hommes d’une part, les non-diplômés d’autre part, constituent deux sous-groupes pour lesquels les effets résiduels, dont les effets territoriaux, se sont renforcés dans le temps

On voit bien que certains ont plus que d’autre subi la crise, et que les politiques publiques auraient du cerner de façon privilégiée ces catégories. C’est d’ailleurs ce qui a été déclaré comme étant fait à partir de 2008 avec les contrats d’autonomie qui devaient améliorer la situation des jeunes de faible niveau de ces quartiers, en raison de leur double ciblage. Le moins qu’on puisse dire c’est que malgré un côût élevé, l’impact de ce programme a été bien faible, comme nous l’avons suivi avec méthode.

Si l’étude du CEREQ ne les mentionne pas, elle permet de constater, en creux, que leur impact n’a pas été, loin s’en faut, au niveau des objectifs annoncés et de la dépense publique engagée. Comment en être surpris ?

ARTICE DE MICHEL ABHERVE SUR SON EXCELLENT BLOG

http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2013/05/19/les-contrats-dautonomie-nont-pas-ameliore-la-situation-des-jeunes-des-quartiers/

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 16:44

Nous reproduisons ci dessous un commentaire sur ce blog illustrant la haine portée par une personne très au fait du conflit et qui illustre l'état d'esprit qui prévaut encore aujourd'hui, un an après la fermeture de la première Mission Locale de France. Ce propos calomnieux voir diffamant dont nous connaissons l'auteur(e) ne nous surprend guère, Nous avons répondu avec humour à ce ramassis de haine. Est ordurier celui qui le veut.

L'auteur(e) de ce commentaire n'a même pas le courage d'assumer ces propos et se cache derrière un pseudonyme farfelu. Quelle bravoure !!!!

Ce propos résume bien la manière dont on veut réduire un conflit social qui rassemblait 14 salariés sur un total de 19 PERSONNES : faire porter la responsabilité de la fermeture de la ML à une seule personne.

Madame ou Monsieur l'anonyme ,vous ne tromperez personne avec cette stratégie à deux balles; l'intelligence collective a déjà compris les tenants et aboutissants du conflit et il vous reste comme consolation; le mépris, qui vous va si bien.

Cher(e)s, lecteurs de ce blog, ce n'est qu'une parenthèse et vous retrouverez sur ce blog d'autres articles plus consistants pour élever le débat de l'insertion des jeunes sur notre territoire.

COMMENTAIRE PUBLIE SUR CE BLOG VENDREDI 24 MAI 2013

yayahoui Il y a 1 jour

Ne vous fatiguez pas trop , votre seule chance de mettre les pieds dans une structure d'insertion, c'est d'y passer un jour le balai. Avoir jalousé les collegues, avoir fait une greve des saisies informatiques pour couper les finacements sont des fautes qui resteront liées a vous, meme si vous avez supprimé les pages de votre blog.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:05

Près de 1,4 million de jeunes en 2011 : un nouveau record historique de prise en charge des jeunes

En 2011 les 11 816 professionnels des 454 missions locales et PAIO, ont accueilli 1,365 million de jeunes. C’est ce qui ressort du bilan 2011 du CNML, publié à l’occasion de la séance plénière du 26 avril.

Avec 1 365 000 jeunes en contact, 1 146 000 jeunes reçus en entretien et 487 500 jeunes en premier accueil, le niveau de prise en charge des jeunes confirme le record historique déjà atteint l’an passé. Cet accompagnement accru se traduit aussi par une augmentation du nombre de jeunes demandeurs d’insertion en fin d’année : 721 000 en décembre 2011 contre 718 000 en décembre 2010.

Profil majoritaire des jeunes accueillis

Selon les caractéristiques des jeunes en premier accueil, le profil majoritaire des jeunes qui se présentent pour la première fois en mission locale est de 18 à 21 ans (54%), de niveau Vbis à V (50%), de nationalité française (94%), célibataire (89%), hébergé chez les parents (55%), habitant hors zone urbaine sensible ou zone de redynamisation rurale (72%) et ne possédant aucun moyen de locomotion individuel motorisé (62%).

576 000 contrats de travail signés par les jeunes

Dans un contexte économique difficile, les jeunes reçus en entretien individuel ont signé 637 000 contrats de travail en 2011 contre 576 000 en 2010. Parmi les contrats de travail signés par les jeunes, 516 000 sont des contrats de travail « classiques » - dont 149 000 en intérim – 70 000 sont des contrats aidés et 51 000 sont des contrats en alternance.

CIVIS : 48% des jeunes en emploi ou formation

Par ailleurs, en 2011, 170 000 jeunes sont entrés en CIVIS dont 81 000 en CIVIS renforcé. 243 000 jeunes ont été en fin de contrat d’insertion à la vie sociale dont 25,6% pour un emploi durable, 14,3% pour un emploi non durable et 8,5% pour une formation. Au total, parmi les jeunes ayant terminé leur contrat CIVIS dans l’année, 48,4% ont accédé à un emploi ou à une formation.

Co-traitance avec Pôle emploi : 122% de l’objectif réalisé

Le partenariat renforcé avec Pôle emploi constitue une offre de service essentielle des missions locales. 201 000 jeunes demandeurs d’emploi ont été accompagnés dans le cadre du Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi (PPAE), dont 166 000 dans le cadre conventionnel soit 111% de l’objectif conventionnel réalisé.

Coût pour la collectivité nationale : 457 euros par jeune accompagné

Le réseau a bénéficié de 523,9 millions d’euros de financement, en quasi totalité public, 427,3 millions pour l’activité principale, 84,6 millions pour les activités spécifiques et 12 millions de fonds gérés pour le compte d’autrui. Avec 39% du financement du réseau apporté par l’état et 46% par les collectivités locales, le coût pour la collectivité nationale est de 457 euros par jeune accompagné.

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 06:54

A bientôt sur ce blog pour des news au sujet du projet en cours de nouvelle Mission Locale qui devrait voir le jour pas avant janvier 2014.

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