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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 10:50
Conseil Municipal du 03 septembre 2012 : Intervention Laurence Burg - Point n° 12 –
Mercredi 12 septembre 2012  
- Point n° 12 – Création de postes

Monsieur le Maire,

Je voterai contre cette création de postes car la gestion du personnel sur Woippy conduit à des anomalies avec des personnes qui sont payées alors que dans le même temps, elles ont d’autres activités difficilement compatibles avec un travail réel à plein temps.

Rassurez-vous M. le Maire, ce n’est pas au cas de M. BELGAID que je m’interroge mais à un certain M. Pascal BABIN que semble-t-il vous connaissez très bien à titre personnel. En effet, sur le site Inte rnet de Woippy, il est indiqué que la Maison de l’Emploi est créée à l’initiative de la ville et que le chargé de mission-entreprise est M. Pascal BABIN. C’est très bien.

Toutefois dans le même temps, je constate qu’un autre Pascal BABIN est répertorié sur un site Internet de publicité immobilière où il publie des annonces du style « Pascal BABIN, commercial chez Blue Habitat. Lieu : région de Bordeaux ; secteur immobilier ». Toujours sur Internet, on peut constater que Blue Habitat est une filiale de Blue Sarl, dont le gérant est M. Hugues COGNON, un promoteur immobilier bien connu à Woippy. Conjointement avec vous, l’intéressé a même fait la une de la presse au sujet d’un complot contre un de vos collègues impliquant une prostituée mineure au Maroc.

Ledit Pascal BABIN e! st d’ailleurs vraiment partout puisque, toujours sur Internet, il est aussi indiqué comme conseiller commercial pour vendre des riads au Maroc avec comme site Internet : ocean-blue-riads.com. Là encore, le groupe immobilier de M. COGNON semble une fois de plus concerné. Manifestement, tout comme M. BELGAID, le second Pascal BABIN s’intéresse beaucoup à l’immobilier et beaucoup au Maroc.

M. le maire, je vous pose donc une question : Est-ce que le Pascal BABIN qui est payé par la maison de l’emploi de Woippy est le même que le Pascal BABIN qui vend des riads au Maroc et des immeubles dans la région de Bordeaux pour le compte du groupe Blue habitat et du promoteur immobilier Hugues COGNON ?

Je suis admirative devant ces personnes qui peuvent occuper un emploi payé à plein temps à Woippy, tout en se consacrant à d’autres activités! , que ce soit au Maroc ou ailleurs. Quoi qu’il en soit, ! on voit apparaître partout le nom de M. COGNON et cela illustre le climat affligeant des affaires immobilières à Woippy.

 

 

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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 22:55

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30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 23:22

METZ- Le sénateur-maire de Woippy vient d'assigner Patrick Malick et son avocat, Me Pascal Bernard, pour diffamation.

 
La somme donne un peu le tournis : François Grosdidier, le sénateur-maire de Woippy, soupçonné depuis 2009 de trafic d'influence et de corruption par un entrepreneur du BTP, vient d'assigner Patrick Malick et son avocat, Me Pascal Bernard, devant la XVIIe chambre correctionnelle du TGI de Paris pour diffamation et demande 100 000 euros en réparation de son préjudice.
 
Alors que l'instruction se poursuit et que Jean-Louis Masson a révélé début août l'étrange contenu d'une séquence audio dans laquelle François Grosdidier discute des moyens radicaux à mettre en œuvre pour éliminer son rival politique à l'UMP, cette nouvelle plainte colore d'un jour nouveau les relations entre accusés et accusateurs. Dans l'attente de la conclusion des enquêtes en cours, dont une pour association de malfaiteurs, le jeu des actions croisées en diffamation ressemble de plus en plus à une succession d'enchères et de surenchères.
 

 
Bataille judiciaire

 
Là, la réponse du berger à la bergère est particulièrement salée. Car François Grosdidier est lui-même déjà poursuivi en diffamation par Patrick Malick pour avoir déclaré, lors d'un conseil municipal, que l'entrepreneur de Behren-lès-Forbach, qui a dénoncé le trucage des marchés de réseaux secs en Moselle à la DGCCRF, avait été condamné pour vol. Ce qui est faux. En réparation, l'entrepreneur exige 15 000 euros de dédommagement personnel et 35 000 euros pour le préjudice causé à sa société.
 
À son tour, le sénateur-maire de Woippy juge que Patrick Malick et son conseil mentent quand ils affirment que l'élu aurait bénéficié de deux chèques de 45 000 euros pour financer sa campagne des élections municipales de 2008. Une atteinte à son honneur qui, selon lui, vaut la bagatelle de 100 000 euros.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 23:46

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Souvenez des milliers d'euros gaspillés pour promouvoir la ville de Woippy. Après l'été qu'a connu le sénateur maire Grosdidier, une nouvelle campagne de promotion de Woippy est en cours.  Nous vous laissons la découvrir. Merci à Charlie Metz.

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 09:36
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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 23:29
Faits divers | affaire du btp Masson dépose plainte contre un promoteur

Jean-Louis Masson a porté plainte, hier, contre Hugues Cognon, promoteur immobilier de Woippy, pour association de malfaiteurs.

Sur l’enregistrement fracassant qui fait l’objet d’une enquête depuis début août (lire nos précédentes éditions), Hugues Cognon a tout du parfait lieutenant de François Grosdidier : « Dans un document qui a été remis au proc’, il y avait seize fois le nom Cognon […] Pfff, j’ai été coller ses affiches quand il [Jean-Louis Masson] était au RPR, avant », déplore-t-il dans une discussion animée avec le maire de Woippy, agacé par les dénonciations incessantes à la justice « des collusions entre [lui] et le promoteur immobilier ».

Un peu plus tard, sur la bande, le même Hugues Cognon se fait beaucoup plus clair quand les deux hommes imaginent le piège qui mettrait (enfin) Jean-Louis Masson hors d’état de leur nuire, en le surprenant dans les bras d’une mineure au Maroc.

- Grosdidier : « Faut monter un coup là-haut, alors ! »

- Cognon : « J’te donne les sous, s’il le faut, j’m’en fous, moi ».

Il insiste.

- Cognon (à Grosdidier) : « Donne-moi un budget, dis-moi combien ça coûte […] Moi, j’ai essayé, mais tout le monde en a peur. Pourtant, j’ai plein de copains qui n’ont peur de rien. Chaque fois que j’ai un locataire qui va pas, le mec il lui met deux claques et il me le fait sortir. Mais Masson, il veut pas. Et puis trouver une mineure en France, non […] Au Maroc, il se fera piéger comme un lapin ».

Dans l’ombre depuis le début de l’affaire Grosdidier-Masson-BTP, fin mai, Hugues Cognon imposant promoteur immobilier de Moselle et proche du sénateur-maire de Woippy, apparaît donc en pleine lumière depuis que Jean-Louis Masson a déposé nommément plainte contre lui, hier, dans un courrier au procureur de la République.

Entendu par la Police judiciaire

« Le 30 juillet 2012, j’ai porté plainte pour association de malfaiteurs contre M. Grosdidier en fournissant notamment l’enregistrement audio d’une réunion lors de laquelle lui et son interlocuteur principal préparent un complot afin, soit de me faire « disparaître » ou agresser physiquement, soit de m’impliquer dans une affaire de mœurs avec une mineure […] Diverses personnes ont depuis lors reconnu la voix de M. Cognon. Par la présente, j’étends donc nominativement à M. Hugues Cognon ma plainte susvisée pour association de malfaiteurs », précise le sénateur Masson.

Cité dès le dépôt de la première plainte, Hugues Cognon a été entendu par la police judiciaire de Metz et aurait confirmé qu’il était bien l’interlocuteur du maire de Woippy sur la bande. Enregistrement qui serait actuellement entre les mains d’experts d’un laboratoire de police scientifique qui doit déterminer s’il a été trafiqué ou non.

Nous avons contacté Hugues Cognon à plusieurs reprises hier. Il n’a pas souhaité répondre à nos questions.

L’enregistrement intégral est à écouter sur notre site www.republicain-lorrain.fr

Alain MORVAN.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 20:23

Nous avons également des révelations à faire sur le comportement abjecte de Monsieur Grosdidier. A suivre sur ce blog trés procchainement.

 

Affaire Grosdidier/Masson : famille décomposée

Par Sylvain VILLAUME • Journaliste de La Semaine • 16/08/2012 à 16h15

     

De pire en pire ou, suivant l'angle de vue, de mieux en mieux. Même les vacances ne suffisent plus à offrir un instant de répit aux fatalités de la droite messine.

Elle n'est certes pas tout à fait l'actrice de l'affaire sordide qui se déroule aujourd'hui aux yeux de tous : après tout, Jean-Louis Masson n'est plus qu'un très ancien candidat à la mairie de Metz, version années 80, et François Grosdidier n'avait pas encore abandonné son trône de Woippy comme il a quitté, l'année passée, son banc à l'Assemblée nationale. Les éclaboussures de ce bain de haine dans lequel trempent et retrempent les deux sénateurs noient pourtant l'actuelle opposition municipale sous un océan de perplexité. L'intéressé lui-même en convient : si quelques-uns dans son camp, et lui le premier peut-être, l'imaginaient en recours d'une droite en mal d'union et en quête d'un leader, voici François Grosdidier hors-jeu, discrédité par la subite révélation de l'enregistrement pirate d'une conversation grotesque, ou terrifiante, ou un peu des deux. C'est entendu : ces deux anciens alliés devenus les meilleurs ennemis de la Terre ne passeront pas leurs vacances ensemble, et surtout pas au Maroc. Mais le premier résultat visible, spectaculaire et pré-électoral de ce énième épisode d'une guerre sans trêve et sans merci se situe à une autre échelle : si elle fondait ses espoirs de reconquête dans un renfort extérieur, la droite messine sait d'ores et déjà qu'elle dispose d'une carte de moins dans son jeu. Reste à vérifier si procéder par élimination peut aussi constituer un mode ultime de désignation, pour ne pas parler de méthode primaire...

A qui donc le crime peut-il bien profiter, au sein même d'une famille décomposée par sa défaite de 2008 ? Pas nécessairement à Marie-Jo Zimmermann : à tort ou à raison, le nom de la députée arrive instantanément à l'esprit à l'évocation de son mentor de sénateur. Et rien n'indique que la persévérance, sinon l'obsession de Jean-Louis Masson à anéantir les chances de François Grosdidier, jouera à l'avantage de sa protégée quoi qu'elle dise et quoi qu'elle fasse pour installer une distance. Ce chantier-là reste immense, et de plus en plus bruyant : il y a urgence à désigner un chef, mais lequel, et comment ? Depuis son bureau de la place d'Armes sans vue sur les travaux, Dominique Gros commence sûrement à boire du petit lait, ou toute autre boisson de circonstances. Sauf que le premier maire socialiste de l'histoire de Metz n'est sûrement pas le seul bénéficiaire de ce jeu de massacre dont personne ne connaît l'issue, mais dont tout le monde devine la probabilité d'une sanction fatale en 2014, c'est-à-dire après-demain. Au pays de la droite la plus défaite du monde, la droite bien partie pour devenir la plus bête de France n'offre pas seulement un boulevard large comme deux couloirs de Mettis à un deuxième mandat pour la gauche. Magouilles et compagnie, règlements de comptes, déballages scabreux : auprès de l'opinion, toutes ces joyeusetés risquent d'amplifier le désintérêt pour la chose politique, dans le moindre des cas. Ou le vote protestataire. A Metz, ville modérée, il doit se trouver du monde, sur la droite de la droite, pour se réjouir du spectacle lamentable venu plomber cet été meurtrier

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 17:41

HONTEUX

 

 

Patrick Thil (patron de l'UMP Moselle) : "Je n'imaginais pas François Grosdidier en recours possible"

Par Sylvain VILLAUME • Journaliste de La Semaine • 13/08/2012 à 15h20

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Patron départemental de l'UMP en Moselle et leader d'un des deux groupes d'opposition au conseil municipal de Metz, Patrick Thil réagit aux retombées de l'affaire Grosdidier – Masson. Pour la politique, et pour la droite messine…

Comment avez-vous accueilli ce nouvel épisode dans la véritable guerre que se livrent François Grosdidier et Jean-Louis Masson ?
« C'est tellement navrant que je n'ai pas envie du tout de m'étendre sur le sujet, d'autant que la justice est saisie. Tout cela se situe à mille lieues de l'idée que je me fais du débat démocratique… Commenter de telles choses revient à entrer dans un jeu auquel je refuse de me prêter. Ca fait un peu feuilleton de l'été, je le sais bien, mais je trouve cela affligeant et déplorable. »
Il est en revanche possible d'en évoquer les conséquences politiques : comment les analysez-vous ?
« Personne n'est gagnant, pas plus à gauche qu'à droite. De tels événements ne peuvent que renforcer le dégoût des gens pour la politique et, par conséquent, le vote protestataire. »
« Il gardait un fer au feu »
François Grosdidier nous affirme que sa candidature à la mairie de Metz est désormais exclue. Vous-même, l'imaginiez-vous comme un recours possible ?
« Nous avions déjà évoqué le sujet ensemble et jamais il ne m'a dit : je vise la mairie de Metz ! Il s'était déclaré disponible, au cas où sa candidature permettait d'assurer l'unité de notre camp. Disons qu'en bon politique, il gardait un fer au feu. Mais, à mon sens, la prochaine loi sur le non-cumul des mandats aurait tranché la question, c'est pourquoi je ne l'imaginais pas en recours possible : quel sénateur échangerait sa place contre celle de maire de Metz ? »
La droite messine est-elle plus avancée aujourd'hui, à deux ans des municipales ?
« Pour ma part, je réfléchis toujours à ce que va devenir la ville et voilà ce qui fait mon tourment : dans quel état se trouvera Metz au bout d'une telle mandature ? Je suis par exemple inquiet sur les coûts de fonctionnement, qu'on ne connaît pas. Il faudra faire redémarrer une économie messine aujourd'hui en panne. Notre urgence consiste donc, sur cette base-là, à construire un projet. Et mon rôle reste de concentrer tous mes efforts à l'unité du centre et de la droite. Pour le reste, chaque chose en son temps… »
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15 août 2012 3 15 /08 /août /2012 13:22

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 19:38

La haine Grosdidier/Masson
L'affaire de trop Par Aurélia SALINAS • Journaliste de La Semaine 

Glauque, sordide, pitoyable. Les adjectifs ne manquent pas pour décrire l’affaire qui agite le paysage politique messin. François Grosdidier et Jean-Louis Masson écrivent l’énième chapitre d’un roman de haine dont ils semblent ne pas se lasser. Personne n’en sortira indemne.

« Soulagé », François Grosdidider ne sera pas candidat à la mairie de Metz en 2014. Sur ce point-là, Jean-Louis Masson a gagné. 

Nous sommes en 2008, quelques mois après la victoire de Dominique Gros aux municipales à Metz. Le décor est celui d'une nouvelle élection, celle de la présidence du Scotam (Schéma de cohérence de l'agglomération messine), syndicat mixte regroupant 11 intercommunalités. François Grosdidier souhaite être candidat. Il se retire finalement sur demande de Jean-Luc Bohl et Dominique Gros, qui préfèrent y voir Lionel Fournier. Soit, le maire de Woippy sera candidat au poste de premier vice-président. Il trouve face à lui Jean-Louis Masson, vainqueur pour quelques voix. Son plaisir est immense. Ce n'est pas tant la victoire qui compte mais son adversaire. S'en suit un échange entre les deux, rapporté par François Grosdidier lui-même : « Je lui ai dit : on dirait que tu viens de gagner une élection de grande envergure. Il m'a répondu : je me fiche de l'élection, je t'ai battu. Je lui ai répondu qu'il était fou. Il m'a dit : de toute façon,  je vais tout faire pour te mettre en prison. Ce à quoi j'ai répliqué : tu finiras dans la Moselle, les deux pieds dans le ciment ». Grosdidier dit parler au second degré, Masson porte plainte. Quatre ans plus tard, le fond de l'affaire est du même ordre, le niveau toujours aussi bas mais la portée bien plus importante. Toute la presse nationale s'en est fait l'écho, braquant un projecteur peu flatteur sur le personnel politique lorrain. Jean-Louis Masson et François Grosdidier s'accordent sur ce point. « Les dégâts sont irréversibles. L'opinion publique va penser que les sénateurs n'ont que cela à faire », souligne le maire de Woippy. Jean-Louis Masson, quant à lui, pointe le doigt sur le fait « qu'il ne faut pas confondre la cause et la conséquence. Face à ce genre de pratiques, il ne faut pas s'étonner si les gens ont une mauvaise opinion du système politique ». Une nouvelle fois, chacun a son explication qui semble toujours être la meilleure... ou la pire, selon le point de vue d’où l'on se place.

Cocktail explosif

L'histoire qui lie François Grosdidier, 51 ans, et Jean-Louis Masson, 65 ans,  dure depuis 20 ans. Les sentiments entre les deux hommes constituent un cocktail explosif de haine, de jalousie, de fascination. Chacun accorde cependant certaines qualités à l'autre . « On lui donne le Bon Dieu sans confession, il est meilleur que moi dans le relationnel », reconnaît Jean-Louis Masson, quand François Grosdidier salue « l'intelligence » de son ennemi. Mais les compliments sont lâchés dans une grimace, du bout des lèvres. C'est dans le rappel des rancunes passées et présentes que les deux sénateurs sont le plus à l'aise, même si François Grosdidier insiste : « Je ne le hais pas comme il me hait ».

Jean-Louis Masson a stocké dans sa permanence de campagne au Pontiffroy tous les épisodes de cette bataille qui s'est jouée sur les terrains politiques et judiciaires. Comme si c'était hier, il raconte.  Entre les deux, c'est connu, le fusible a fondu lors des municipales de 1989. Masson pointe du doigt la trahison de Grosdidier qui lui reproche a peu près la même chose. La séduction intellectuelle qui les unissait alors a laissé place à des coups d'éclat permanents. Depuis 20 ans, les plaintes ont été dégainées de part et d'autre.Le polytechnicien, diplômé des mines n'aurait pas supporté de voir un jeune homme, pas même bachelier, se hisser à ce niveau de l'échiquier politique. Car pour Jean-Louis Masson, la politique est avant tout une histoire de tactiques et de manœuvres intellectuelles, « un jeu d'esprit », dit-il. Avec François Grosdidier, il a trouvé un partenaire, même si ce dernier se défend de vouloir participer. « Je pourrais écrire un livre sur tous les coups qu'il ma fait. Il n'a cessé de m'embêter tous les jours ». Jean-Louis Masson conteste le fait de penser à Grosdidier tous les matins en se rasant mais il avoue trouver du plaisir à lui mettre des bâtons dans les roues. On décèle même une forme de jouissance quand il déclare à propos de la dernière affaire en date : « Cela m'amuse beaucoup. Quand vous jouez contre une bande de voyous, c'est toujours plus agréable de gagner. Si l'adversaire n'était pas Grosdidier, je n'aurais même pas joué le match ». Dans la sphère politique, on observe ce tandem avec un mélange de dégoût et d'amusement. De très loin bien sûr. Les élus, de droite comme de gauche, se refusent à commenter officiellement la dernière affaire en date.  Sous le secret de l'anonymat, ils dépeignent deux caractères compliqués. Extraits : « L'un est fou, l'autre est un escroc. Jean-Louis Masson a une forme d'intelligence machiavélique ». « Le plus violent dans la haine; c'est Masson, le plus intelligent; c'est Masson, le plus malin c'est Grosdidier ». «  François Grosdidier n'est pas un enfant de chœur, mais il a le sens de l'intérêt général ». « Jean-Louis Masson est un serpent froid. Il n'a jamais réussi à se faire aimer, d'où la présence de Marie-Jo Zimmermann à ses côtés, qui emmagasine une belle cote de sympathie ». « On ne peut pas faire confiance à Jean-Louis Masson. Il tire sur tout ce qui bouge, y compris sur la droite. Tandis que si vous passez un accord avec François Grosdidier, il y a une chance sur deux pour qu'il le respecte ».

Soulagement

Dans cette guerre sans fin et sans pitié, Jean-Louis Masson vient de délivrer un coup qui, il en est sûr, fera mouche. « Les choses avancent bien » dit-il faisant référence à la procédure judiciaire en cours. Qu'elle qu'en soit l'issue, il a atteint son objectif : faire en sorte que François Grosdidier ne soit pas candidat aux élections municipales en 2014 à Metz. Pour sa part, Jean-Louis Masson dit n'avoir jamais songé à cette échéance, sauf si François Grosdidier avait été candidat. « Cela m'aurait énormément plu d'être maire de Metz quand j'avais 35 ans. Ce n'est pas maintenant que je vais tout mettre en route. Si François Grosdidier avait été candidat, j'aurais reconsidéré ma décision. Mais cela ne sera pas d'actualité », anticipe le sénateur.
L'homme que beaucoup considéraient comme le seul à pouvoir faire gagner la droite ne sera pas dans la course. Il dit ne pas s'en plaindre, parle même « d'un soulagement. De nombreuses personnes me disaient que je devais y aller. J'aurais eu dû mal à dire non car j'aurais eu l'impression de me défiler. Mais je n'en avais pas l'envie », explique désormais François Grosdidier. Confiant, il estime que cette  procédure judiciaire n'aura pas de retentissement sur ses deux territoires politiques : Woippy et le Sénat. Par contre, il insiste sur le fait que cette affaire ruine définitivement les tentatives d'union de la droite messine. « Nous donnons la pire image que la droite n'ait jamais connue », regrette François Grosdidier. A qui la faute ? 

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