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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:33

Retrouver prochainement d'autres articles.

Pour celles et ceux qui "travaillent", nous vous souhaitons de bonnes vacances.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 13:42
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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 08:59

LA ML ORNE ET MOSELLE EST MORTE ET ENTERRÉE; QUI POUR RECEVOIR CES MILLIERS DE JEUNES ?

QUI POUR METTRE EN ŒUVRE LES DISPOSITIFS EN COURS (civis, emploi d'avenir, aide au financement du permis de conduire....).

OU DOIVENT ALLER CES MILLIERS DE JEUNES POUR ÊTRES ACCOMPAGNES DANS LE LONG CHEMIN VERS UNE INSERTION SOCIALE NET PROFESSIONNELLE ?

COMBIEN DE TEMPS ENCORE, CES JEUNES DEVRONT SE DÉMERDER SEULS ?

QUAND CES JEUNES POURRONT A NOUVEAU COMME TOUS LES JEUNES DE FRANCE BÉNÉFICIER DE L'OFFRE DE SERVICE D'UNE MISSION LOCALE?

LA JEUNESSE DES VALLÉES DE LA MOSELLE ET DE L'ORNE A AUSSI DROIT A UN ACCOMPAGNEMENT.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 08:54

Suite aux travaux menés dans le cadre de l'appel à projets Log'Toît, le Conseil Régional de Lorraine lance le livret Loj'Toît.

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11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 08:51

Tiens toujours bon Michel

Face à tous ceux qui te font des suggestions pour améliorer le programme des emplois d’avenir, en semblant regretter qu’ils ne monte pas plus vite en puissance, tout en ayant parfois les deux pieds sur le frein, nous ne pouvons que redire à nouveau (voir Tiens bon Michel) à Michel Sapin “Tiens toujours bon Michel”

La séance, télévisée, de questions orales à l’Assemblée nationale est pratiquement toujours l’occasion pour l’opposition de critiques sans nuances de l’action, ou de l’inaction du gouvernement. Telle semble être la règle, et le compte rendu en est le reflet modéré

L’intervention de Gilles Lurton, député UMP d’Ille et Vilaine ce mardi 4 juin n’échappe pas à la règle “Vous misez également sur les emplois d’avenir. Avec 22 000 contrats conclus à cette date, nous sommes loin de l’objectif de 100 000 en 2013, tellement loin que vous ouvrez aujourd’hui ce dispositif au secteur marchand et aux jeunes disposant d’une formation qualifiante – tout ce que nous vous avons proposé en vain pendant la discussion de ce texte !”

La réponse du ministre est claire et montre qu’il tient fermement la ligne sans se laisser distraire dans la conduite de son action par les sirènes qui en inquiétent certains et en réjouissent d’autres en déclarant “c’est la main tendue à tous ces jeunes que vous avez laissés sans emploi, sans formation, et qui doivent pouvoir bénéficier des emplois d’avenir qui leur sont destinés… Monsieur le député, depuis le début de nos débats, les emplois d’avenir sont ouverts au secteur privé : ce n’est pas une nouveauté ! Depuis le début, les emplois d’avenir sont réservés à ceux qui en ont le plus besoin, mais ils ne sont pas interdits, dans les zones urbaines comme dans les zones rurales, à ceux qui ont fait l’effort de suivre un peu plus de formation.”

Bref rappel, tout à fait pertinent, de la conception d’un dispositif centré sur les jeunes les plus éloignés de l’emploi, ouvert, depuis l’origine, au privé (voir Elargir les emplois d’avenir au secteur marchand ? C’est ce qui est prévu depuis le départ), et permettant là où la situation est la plus difficile l’accès à des jeunes de meilleur niveau , face à une tentative de s’approprier les mérites de ce qui était, dès le début, dans le programme, comme on pourra retrouver trace dans ce blog qui a suivi, de très près, toutes les phases de mise en place

En dehors de la situation de Mayotte qui mérite un traitement particulier (voir Emplois d’avenir à Mayotte : il faut une exception mahoraise) , il faut tenir bon sur les fondamentaux, comme le fait avec détermination Michel Sapin

En conclusion, un souhait : il faut faire très attention à l’impact désastreux d’un accord national, étudié par certains, avec une société comme Mac Donald. Non pas parce que les postes proposés ne sont pas adaptés aux jeunes coeur de cible, mais parce que, en termes de communication, la tentation qui ne manquera pas se faire jour sera d’assimiler l’ensemble de ce programme à des “emplois Mac Do“, ce qu’on peut estimer comme inévitable quand on voit la mauvaise foi qui guide certaines prises de position.

Alors tiens bon, Michel, parce que partout sur le terrain, hors de quelques grandes villes, comme l’a relevé le président de la République (voir Emplois d’avenir : carton jaune présidentiel pour Marseille, Lyon et Lille), la mobilisation est forte, les projets se construisent, ce qui prend du temps. Même en Seine Saint Denis (voir Emplois d’avenir en Seine Saint Denis : retour sur une polémique inopportune) et à la Réunion (voir Emplois d’avenir à la Réunion : cela semble se débloquer)

Toi qui pratique la voile, tu sais qu’il faut garder le cap !

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 21:15

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan contre la pauvreté, le Premier ministre s’est vu remettre cet après-midi, par Emmanuelle Wargon et Marc Gurgand, le rapport du groupe de travail sur la "Garantie jeunes". La rencontre s’est déroulée en présence d’une des jeunes ayant participé aux travaux du groupe et de François Chérèque, chargé d’une mission de suivi du plan pauvreté.

Mesure phare de l’action du gouvernement en direction de la jeunesse en difficulté d’insertion, la Garantie jeunes démarrera comme prévu en septembre prochain. Pendant un an, elle visera 10 000 jeunes, sur 10 territoires pilotes, avant une montée en charge progressive sur l’ensemble du territoire national, d’ici 2016, pour 100 000 jeunes par an en rythme de croisière.

Le groupe de travail, qui réunissait des jeunes, des chercheurs, des représentants de l’Etat, des collectivités, des missions locales, de Pôle Emploi, des entreprises, des organismes de formation et des associations, a proposé un mode d’emploi de la mesure, construit autour de 3 principes structurants :

  • Le premier : un public cible centré sur les jeunes qui ne sont ni à l’école, ni en formation, ni en emploi (les fameux "NEET"), en situation de grande précarité, pour la plupart en rupture familiale, et ayant trop souvent perdu l’espoir de s’en sortir.
  • Le deuxième : un contrat d’engagements réciproques, annuel et renouvelable, entre le jeune et la mission locale qui le suit. Le jeune s’engage à suivre pas à pas les étapes du parcours qu’il construit avec les personnes qui l’accompagnent ; la mission locale lui octroie une allocation équivalente au RSA et s’engage à lui proposer un accompagnement intensif, donnant lieu à des propositions régulières de formation ou d’emploi.
  • Le troisième : la mise en place de commissions partenariales pour décider des entrées et sorties du dispositif, en fonction du respect des engagements de chacun et de la réussite des parcours des jeunes.

Les 10 territoires pilotes seront choisis prochainement, sur la base d’un appel à manifestation d’intérêt. A ce jour, de nombreux acteurs territoriaux se sont portés spontanément candidats. Selon le Premier ministre, il s’agit d’un signal fort, car "un tel dispositif ne peut réussir sans l’implication de toutes les parties prenantes de la seconde chance".

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 09:54

Côte-d'Or - social Beaune : l'affaire de la mission locale se politise

Les conseillères ont rencontré ce vendredi soir les maires du département

Actualisé. Après avoir reçu ce matin une solution provisoire au déficit du budget de la Mission locale, les conseillères ont rencontré ce soir, les maires.

Chaude ambiance ce vendredi soir à Bligny-lès-Beaune, où se réunissaient les maires de Côte-d'Or pour évoquer l'évolution des contrats d'avenir, car les conseillères de la mission locale rurale de l'arrondissement de Beaune en ont profité pour venir manifester. Banderoles en tête, elles ont demandé aux élus de ne pas les oublier. Alors que le retrait d'une subvention de la DIRECCTE à la mission locale de Beaune avait fait craindre son dépôt de bilan, le dossier s'est politisé ce soir. Le député-maire de Beaune, Alain Suguenot a reproché au sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen de "prendre à Dijon ce qu'on retire à Beaune." François Rebsamen a répondu qu'il mettait "100 000 € à la Mission locale de Dijon", invitant Alain Suguenot à en faire autant et à lui consacrer 20 000 € : "Tu es riche, tu peux mettre 20 000 €". Alain Suguenot a regretté une fois de plus "les fantasmes. On dit toujours qu'on vit sur un tas d'or à Beaune". Après avoir rappelé qu'il était l'un de ceux qui avaient créé les missions locales, François Rebsamen a insisté sur le fait que l'Etat avait finalement consolidé le budget 2013 de la mission locale de Beaune.

Quelques jours plus tôt, sous l'impulsion de Jean-Pierre Rebourgeon, vice président de l'agglomération de Beaune et conseiller général, le conseil général de Côte-d'Or avait adopté une motion de soutien à la mission locale de Beaune.

Cette semaine, la fédération de Côte-d’Or du PCF a également fait part de son inquiétude au préfet.

Quelques heures plus tôt

La Mission locale rurale de l'arrondissement de Beaune réunissait ce vendredi matin son conseil d'administration. Cette réunion faisait suite à la procédure d'alerte lancée par le commissaire aux comptes. Ce sont en effet près de 82 000 € qui manquaient à l'appel pour les trois prochaines années, à la suite de la baisse de subventions décidée par la DIRRECTE (nos éditions des 15 et 17 mai).

Finalement, si la DIRECCTE a bien confirmé la baisse de subvention pour 2013, une réponse a été apportée pour équlibrer le budget engagé, mais les salariés relèvent dans un communiqué que cette solution "ne repose pas sur des certitudes". En effet, selon eux, il leur est proposé dans les subventions socles de l'année, un financement provenant de l'Accord national interprofessionnel (ANI). En clair, les conseillères de la Mission locale devront trouver et intégrer dans cet accord 28 jeunes d'ici le 30 juin.

De son côté, le sous-préfet de Beaune, Evelyne Guyon explique que la DIRECCTE est revenue sur un "petite erreur d'écriture commise par la Mission locale dans son budget prévisionnel". En fait, cet erreur viendrait d'une estimation sous-évaluée de la Mission locale du budget alloué par l'Etat dans le cadre de l'ANI. Compte tenu de ce rééquilibrage, le déficit de fonctionnement de la Mission locale devrait donc être limité à 7 % en 2013. Si le rééquilibrage annoncé entre les différentes missions locales se poursuivra comme prévu, l'Etat s'est engagé à un "autre petit geste" à l'égard de la Mission locale de Beaune dont tout le monde reconnaît par ailleurs, "l'excellent travail et les bons résultats". Le préfet demande d'ailleurs d'inclure dans les nouveaux critères de répartition de crédits, celui de la réalisation des contrats d'emplois d'avenir pour lesquels la Mission locale de Beaune a obtenu d'excellents résultats jusqu'ici.

Qu'en pensent les salariés ?

"Ce n'est pas facile, car ce dispositif s'adresse uniquement à des jeunes sans qualification et qui n'ont pas intégré le CIVIS. C'est d'ailleurs un dispositif concurrent au CIVIS. Il faut qu'ils entrent dans un emploi durable dans le secteur marchand" expliquent les salariés de la Mission locale qui estiment aussi : "Si on arrive à remplir cet objectif, on équilibrera les comptes pour 2013, mais rien n'est réglé pour les années à venir. A terme, il va falloir redéfinir un projet durable et pérenne pour les équipes de la Mission locale, car on ne peut pas se projeter. On nous demande en plus de travailler plus pour finalement provisionner nos licenciements à venir."

La communauté de communes de Liernais propose de faire voter une augmentation de 0,30 € par habitant, en espérant être suivie par d'autres communautés de communes de l'arrondissement, ce qui n'est pas acquis d'avance, car beaucoup d'élus se demandent si c'est aux communes d'assumer à la place de l'Etat.

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:44

La mission sur Pôle emploi veut regrouper missions locales, Plie et écoles de la deuxième chance

EmploiPublié le mercredi 5 juin 2013

Monique Iborra © AFP

Le rapport d'information sur Pôle emploi et le service public de l'emploi, présenté le 5 juin 2013, propose de regrouper missions locales, Plie, et écoles de la deuxième chance au sein d'une même enseigne, gouvernée par la région. Pour les maisons de l'emploi, il s'agirait davantage d'une réorientation vers un rôle d'agences économiques, pilotées par les communautés d'agglomération. Mais les maisons de l'emploi pourraient perdre leur financement issu de l'Etat au cours de leur mutation.

Le rapport d'information de l'Assemblée sur Pôle emploi et le service public de l'emploi, présenté le 5 juin 2013, ne prend pas de détour. Outre des propositions sur l'organisation de Pôle emploi et sur l'accompagnement des demandeurs d'emploi, il propose de regrouper les missions locales, les plans locaux pour l'insertion et l'emploi (Plie) et les écoles de la deuxième chance au sein d'une "même enseigne qui pourrait être dénommée 'service public d'insertion pour l'emploi' ". Et cette structure serait présidée par la région.
Le rapport, présenté par Monique Iborra, député PS de Haute-Garonne, est le résultat de sept mois de travail, une centaine d'auditions et plusieurs déplacements sur le territoire, avec un objectif : apprécier l'efficacité des services rendus par les différents acteurs du service public de l'emploi et analyser l'aide apportée à chaque demandeur d'emploi. Un travail d'autant plus urgent que le taux de chômage en France poursuit sa progression, avec une augmentation de 12,5% sur un an (3.264.400 demandeurs d'emploi en catégorie A au mois d'avril).
"Ce rapport n'a pas vocation à stigmatiser les uns et les autres, a toutefois précisé Monique Iborra pour démarrer sa présentation. S'il suffisait de modifier l'organisation de Pôle emploi pour avoir un taux de chômage différent aujourd'hui, ça se saurait !"
La mission s'est donc attachée à observer non seulement l'organisation de Pôle emploi, mais aussi l'organisation territoriale du service public de l'emploi. "Nous avons la conviction qu'une simplification du paysage institutionnel et une clarification des compétences s'imposent, a affirmé Monique Iborra. Le service public de l'emploi souffre de l'intervention d'un nombre d'acteurs qui opèrent de manière indépendante avec des financements croisés. Cette superposition, ce foisonnement, sans chef de file, est préjudiciable aux demandeurs d'emploi."
La mission a fait le compte. Le nombre d'acteurs travaillant au service public de l'emploi s'élève à 62.000 salariés équivalent temps plein, dont 51.000 pour Pôle emploi, 11.000 pour les missions locales (contre 8.000 en 2010), sans compter le personnel des 170 Plie, le personnel d'insertion dédié dans les collectivités, celui des associations et des 195 maisons de l'emploi. De ce côté, la structure commune, rassemblant missions locales, Plie, et écoles de la deuxième chance, et dirigée par la région, permettrait de simplifier l'organisation. "Il s'agirait dans un premier temps d'un regroupement car chacun tient à son identité", explique Monique Iborra à Localtis, sans renoncer, par la suite, à une fusion de ces structures…

Réorientation des maisons de l'emploi

Les maisons de l'emploi, quant à elles, seraient réorientées vers un rôle d'agences économiques sous le pilotage des communautés d'agglomération et des conseils régionaux, sans que soit précisée leur relation avec les agences départementales de développement économique... "Avec la création de Pôle emploi, les maisons de l'emploi ont été peu à peu vidées de leur existence initiale, seules quarante d'entre elles reçoivent encore du public par dérogation", a détaillé Monique Iborra, le reste de leur action relevant davantage de l'ingénierie, et de leur travail de facilitateurs des clauses sociales d'insertion. D'après les propositions de la mission, les maisons de l'emploi seraient dorénavant créées, pilotées et financées par les communautés d'agglomération, "lesquelles pourraient au demeurant choisir de les conserver ou non en fonction de leurs impératifs locaux. Les régions pourraient, le cas échéant, les cofinancer," précise le rapport, qui propose leur rapprochement avec les chambres de métiers et avec les chambres de commerce et d'industrie, sous l'intitulé de "maisons de développement économique". Quant à leur part de financement issue de l'Etat, la députée n'exclut pas totalement de négocier sa suppression…
En matière de formation, la mission estime que la région doit jouer le rôle de pilote pour améliorer la coopération entre les acteurs et qu'il faut réformer les procédures d'achat, en désignant la région comme acheteur unique et en concevant une alternative à l'achat par les marchés publics. Le projet de loi prévu d'ici fin 2013 sur la formation devrait permettre d'aborder ces thématiques.
La mission fait également des propositions concernant Pôle emploi et l'accompagnement des demandeurs d'emploi. "Il faut repenser le contenu de l'accompagnement des demandeurs d'emploi et l'accompagnement des entreprises", a souligné Monique Iborra. Elle propose de modifier l'organisation de Pôle emploi pour donner aux conseillers de véritables marges de manoeuvre pour mettre en place l'accompagnement différencié des demandeurs d'emploi et de "définir ce que doit être l'accompagnement du demandeur d'emploi afin d'en finir avec un accompagnement administratif". "Il faut passer d'une logique essentiellement administrative à une logique plus personnalisée et réactive", a affirmé la députée.
Enfin, la mission estime qu'il faudrait resserrer les liens entre Pôle emploi et les départements pour ce qui concerne l'insertion sociale des demandeurs d'emploi. Le détachement de travailleurs sociaux dans les agences de Pôle emploi est ainsi envisagé tout comme la mise en place de correspondants officiels de Pôle emploi dans les conseils généraux. Des dispositions qui selon le rapport nécessiteraient d'augmenter les moyens financiers et humains des conseils généraux consacrés à l'insertion sociale des demandeurs d'emploi.

Emilie Zapalski

D'après le rapport d'information de l'Assemblée sur Pôle emploi, présenté le 5 juin 2013, le rôle du fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) est encore trop limité. Ce fonds, instauré par la loi du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie, a engagé des projets en 2010 et 2011 qui concernent 272.000 demandeurs d'emploi, 173.000 salariés en chômage partiel et 138.500 salariés de bas niveaux de qualification. "Ces résultats n'ont pas atteint les objectifs annuels initialement fixés au fonds, à savoir 500.000 salariés et 200.000 demandeurs d'emploi." La mission propose de développer les actions du FPSPP et de mettre aussi en place une évaluation des appels à projets qu'il finance. Les projets financés en 2010 et 2011 s'élèvent à 929 millions d'euros. Pour 2013, 341,3 millions d'euros sont engagés.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 12:40

http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/04/les-jeunes-victimes-surexposees-de-la-hausse-du-chomage_3421946_3234.html

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 22:50

“La polémique sur les emplois d'avenir est injuste”

Le président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis pointe des difficultés dans la mise en œuvre des emplois d'avenir et répond au ministère du Travail. Il accueillait, lundi 3 juin, la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, pour promouvoir le dispositif auprès des associations.

Le ministère du Travail a regretté que les collectivités de Seine-Saint-Denis ne fassent “pas assez d'efforts” pour mettre en place des emplois d'avenir (lire encadré ci-dessous). Quelle est votre réaction ?
Je suis très étonné par la charge sans nuance du cabinet du ministre, d'autant plus qu'elle intervient alors que nous lançons avec la ministre des Sports, Valérie Fourneyron, ce lundi 3 juin, un appel à projets en faveur des emplois d'avenir dans notre département pour expliquer le dispositif aux associations. J'avais par ailleurs signé en mars dernier, en présence du Premier ministre et de Michel Sapin, une convention de soutien par notre conseil général de 150 emplois d'avenir. Cinquante seront créés au sein des services départementaux et 100 autres dans le cadre de l'appel à projets ouvert aux associations. Cette polémique me paraît donc injuste pour l'ensemble des collectivités de Seine-Saint-Denis, pour les associations et les missions locales.

Visiblement, les emplois d'avenir peinent à se mettre en place…
Il serait plus utile que les uns et les autres se mettent autour d’une table pour adapter le dispositif quand cela est nécessaire. Il faudrait aussi se demander pourquoi en Seine-Saint-Denis comme à La Réunion les emplois d'avenir montent en puissance plus difficilement qu'ailleurs. Deux départements dont la population rencontre davantage de problèmes.

Quelles sont les difficultés que vous constatez ?
J'observe que le dispositif demande davantage d’efforts, de mobilisation et d’explications dans des territoires où les collectivités locales sont étranglées financièrement et où les associations ont été fragilisées par la politique menée depuis dix ans par les gouvernements de droite. Pour ces collectivités, il n'est pas simple d'accueillir des jeunes en grandes difficultés car cela demande beaucoup d'organisation.

Jugez-vous la procédure complexe ?
Certaines démarches prennent du temps. Ainsi, des jeunes diplômés peuvent bénéficier du dispositif dès lors qu'ils habitent en zone urbaine sensible (ZUS). Cela suppose une procédure administrative supplémentaire via l'intervention des services du ministère du Travail et de la Direccte. Elle n’est pas automatique, ce qui alourdit le dispositif. Je note par ailleurs que le rythme de créations d'emplois d'avenir est similaire en Seine-Saint-Denis et à Paris ou dans les Hauts-de-Seine. Simplement, des objectifs beaucoup plus élevés nous ont été fixés au départ, pour lesquels nous n'avons d'ailleurs pas été consultés.

Quels secteurs du conseil général vont-ils accueillir vos emplois d'avenir ?
La petite enfance est un gros secteur pourvoyeur d'emplois dans nos services, pour lequel nous avons des difficultés de recrutement. Nous recherchons par exemple des auxiliaires de puériculture. Nous allons donc recruter des jeunes et les encadrer pour les faire progresser. Nous voulons leur offrir un débouché à l'issue de leur contrat. J’ai demandé au directeur général des services du conseil général d’identifier les cadres et les responsables qui seront chargés de les accueillir et de les accompagner.

Est-ce un effort financier important pour votre conseil général ?
En effet ! Certes, l’État prend en charge 75 % de ces emplois, mais les 25 % restants représentent un coût financier réel. Il faut également ajouter tout ce que cela implique en termes d’organisation interne pour que le dispositif soit utile et efficace. Cet effort n'est pas négligeable pour une collectivité comme la notre, à laquelle l’État est redevable de 170 millions d'euros par an au titre des trois allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA). Mais nous nous engageons résolument dans le dispositif pour agir dans la bataille de l'emploi.

Propos recueillis par Sylvain Henry

Ping-pong verbal entre Sapin et Bartolone
L'entourage du ministre du Travail, Michel Sapin, avait expliqué au Monde, mardi 28 mai, à propos de la mise en place des emplois d'avenir en Seine-Saint-Denis : “On fait face à un énorme problème dans ce département.” Et d'ajouter : “Les missions locales fonctionnent mal en Seine-Saint-Denis et les collectivités ne font pas assez d'efforts.” Des propos qui ont fait bondir Claude Bartolone, président PS de l'Assemblée nationale et ancien président du conseil général de Seine-Saint-Denis. Dans une déclaration à La Provence, jeudi 30 mai, il déclarait sèchement : “Il faut changer de ton, parce que ce genre d'attitude peut conduire au divorce (…). Je ne voudrais par que le ministre du Travail fasse passer l'insuffisance de ses services sur le dos des collectivités locales.” Michel Sapin calmait le jeu, vendredi 31 mai, en appelant “chacun à se mobiliser” sur l'emploi plutôt que de “critiquer”. 25 000 emplois d'avenir ont été signés sur un objectif de 100 000 d'ici la fin de l'année, selon le dernier bilan du ministère

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